Elle plante son regard bleu translucide dans les yeux de son interlocuteur. Un regard laser. Déterminé. Très déterminé…
Line Renaud nous reçoit dans ses bureaux, dans le 16e arrondissement de Paris. Lumineuse, coquette toujours, avec sa veste rose fuchsia aux manches ourlées de plumes de la même couleur. Derrière elle, dans une petite bibliothèque, sont disposés les livres qu’elle a écrits. Notamment le plus récent, Merci la vie! (Robert Laffont), qui devrait être le dernier. Normalement… car même si elle a ralenti la cadence depuis son AVC, il y a cinq ans, Line Renaud fait partie de ces personnes pour qui l’activité et les projets sont un moteur. Une manière toujours d’alimenter la machine. D’aller de l’avant. Avec une vitalité et un entrain qui forcent le respect. De même que ce désir, à 95 ans, de toujours croquer la vie à pleines dents (Thierry Le Luron se moquait de son âge avec férocité alors qu’à l’époque, elle n’avait que 50 ans). Avec une coupe de champagne de préférence…
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Parce…