Marine Le Pen, sa drôle d’histoire avec le souverainisme de gauche

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Marine Le Pen à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) en avril 2022. Paul DELORT / Le Figaro

DÉCRYPTAGE - La candidate du RN à la présidentielle embarque dans son sillage de nombreux souverainistes, notamment venant de gauche. À l’instar de son futur directeur de cabinet Ambroise de Rancourt.

Un de plus ! Ambroise de Rancourt, 37 ans, énarque, pianiste et futur directeur de cabinet de Marine Le Pen, ne vient pas de nulle part. L’homme, très affable et jugé très compétent par les proches de la candidate naturelle du Rassemblement national (RN) à la présidentielle, réfute, comme sa patronne, le clivage entre la gauche et la droite. Il n’empêche : en 2017, alors qu’il prépare le concours de l’ENA, Ambroise de Rancourt s’intéresse plus à la campagne de Jean-Luc Mélenchon qu’à celle de Marine Le Pen. Après tout, il a voté pour l’ancien ministre de Lionel Jospin en 2012, avant de le refaire en 2017.

Tout cela, avant de devenir un électeur déçu du mélenchonisme. Ambroise de Rancourt l’a expliqué dans une très longue « lettre ouverte » au leader insoumis, publiée en octobre 2017 sur un blog, en lien avec l’essayiste souverainiste et eurosceptique Coralie Delaume, décédée en 2020. Il y dénonce la transformation politique de Jean-Luc Mélenchon

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