«Une perte de chiffre d'affaires de 50.000 euros»: une nouvelle année noire pour l’agriculture française

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Les vendanges ne sont pas encore achevées, mais les viticulteurs anticipent déjà un mauvais millésime.  Alexandra Breznay / Hans Lucas via Reuters Connect

DÉCRYPTAGE - Les récoltes de blé sont au plus bas depuis quarante ans, tandis que les vendanges s’annoncent inférieures à l’année dernière. Les autres cultures s’en sortent mieux.

Les récoltes de cet été ne mettront pas de baume au cœur des agriculteurs. Après un millésime 2023 plutôt favorable, 2024 s’annonce comme une nouvelle année noire pour nombre d’entre eux. La production de blé tendre, la céréale la plus produite en France, est attendue historiquement basse. À 26,3 millions de tonnes (- 25 % par rapport à 2023), la récolte 2024 devrait être l’une des trois plus faibles depuis quarante ans, a indiqué le ministère de l’Agriculture la semaine dernière.

Cette fois, ce n’est pas la sécheresse qui a pénalisé les récoltes, mais l’excès de pluie et les fréquents orages. La première a empêché les cultivateurs de semer autant que d’ordinaire l’hiver dernier. Elle a ensuite nui au rendement du blé semé, en baisse de 15,5 % sur un an. Vice-président de la FNSEA et agriculteur dans l’Oise, Luc Smessaert a fait les frais de cette météo une nouvelle fois capricieuse.

« Il a plu ici 1200 millimètres entre le 18 octobre…

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