À deux heures de l’arrivée ce dimanche, une dizaine de voitures étaient encore en mesure de remporter la 92e édition des 24 Heures du Mans. C’est finalement l’Hypercar n° 50 de Ferrari qui s’est imposée au bout d’une course marquée par une safety-car omniprésente et un suspense insoutenable dans le dernier tiers. Elle succède à la Ferrari n° 51, qui complète le podium derrière la Toyota n° 7. L’écurie italienne décroche sa onzième couronne dans la Sarthe, un an après son retour triomphant dans la discipline.
- Des prises de risques payantes côté italien
Dès le premier tour en piste samedi après-midi, l’écurie au cheval cabré a clairement affiché ses ambitions en doublant la Porsche qui s’était élancée en tête. Agressives et sur un rythme d’enfer, les voitures officielles n° 50 et n° 51 ont constamment occupé les avant-postes. Longtemps frustrées derrière la safety-car dans la nuit de samedi à dimanche, elles ont lâché les chevaux dans le dernier tiers. À la lutte avec Toyota, Cadillac et Porsche, le bolide n° 50, piloté par l’Italien…