«Politiquement vôtre» N°70 : dans les coulisses des changements de premiers ministres de la Ve République

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«Politiquement vôtre» N°70 : dans les coulisses des changements de premiers ministres de la Ve République

Guillaume Tabard. Le Figaro.

LETTRE EXCLUSIVE ABONNÉS - Élisabeth Borne, on le sait, aurait aimé rester premier ministre, mais Emmanuel Macron en a décidé autrement. C’est la vingt-cinquième fois sous la Ve République qu’un changement de titulaire se produit à Matignon. Et c’est rarement dans la joie. Passage en revue de ces transitions.

Sur ces vingt-cinq changements de premier ministre, douze sont dus à un changement de président de la République ou à une alternance politique consécutive à des élections législatives. Le départ du chef du gouvernement s’impose alors de manière évidente. Même lorsque les transitions sont intervenues au sein d’un même camp politique, on n’imagine pas un nouveau chef de l’État conserver le chef du gouvernement de son prédécesseur.

Une moitié de départs liés aux alternances politiques

C’est ainsi que, dernier premier ministre de De Gaulle, Maurice Couve de Murville a quitté Matignon après l’élection de Georges Pompidou, Pierre Messmer après celle de Giscard, Raymond Barre après la victoire de la gauche en 1981, Laurent Fabius pour laisser la place à la première cohabitation, en 1986, Jacques Chirac après la réélection de François Mitterrand, Pierre Bérégovoy, après la «vague bleue» de 1993, Édouard Balladur après l’élection de Jacques Chirac qui l’avait battu à la présidentielle, Alain Juppé après la dissolution ratée de 1997, Lionel Jospin après…

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