Chez les gestionnaires en patrimoine, le téléphone a commencé à sonner rapidement après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Au bout de la ligne, des épargnants désorientés et soucieux de gérer au mieux l’impact d’une situation inédite - conjuguant incertitudes politique, économique et budgétaire - sur leurs placements. Faut-il retirer ses positions en Bourse avec un CAC40 passé en quelques jours de plus de 8000 points à 7600 points ? Faut-il se séparer des livrets dont la fiscalité pourrait être revue à la hausse ? Faut-il revoir l’arbitrage de son assurance-vie pour se débarrasser des fonds en euros investis en obligations d’État françaises ? «Ce n’est pas la panique, mais il y a de fortes inquiétudes», affirment plusieurs conseillers en gestion de patrimoine contactés par Le Figaro.
Au premier rang des préoccupations: la fiscalité et notamment les mesures…