Musique classique: cinq manifestations coup de cœur à travers champs

La Grange de Meslay

C’est en visitant la Touraine que Sviatoslav Richter tomba amoureux de cette grange dîmière du XIIe siècle, envahie par le foin et les poules. «Ce lieu entouré de blés à l’infini représentait pour lui l’équilibre des choses», se souvient René Martin, à qui Richter confia la responsabilité du festival dès 1988. Si la grange, qui peut accueillir jusqu’à 1200 spectateurs, est «restée dans son jus», la scène qui vit défiler les plus grands noms du classique (de Maurizio Pollini à Dietrich Fischer-Dieskau, en passant par Jessye Norman ou Pierre Boulez) s’est depuis dotée d’une coque acoustique, qui lui permet de se positionner comme l’un des festivals de musique de chambre les plus courus du pays. Pour ses 60 ans, la manifestation met en avant la jeunesse du festival en accueillant la crème de la nouvelle génération du piano, de Tanguy de Williencourt au phénomène Dmitry Masleev… Et donne à entendre l’intégrale des concertos de Beethoven dans une version avec quintette à cordes

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