Cet article est issu du «Figaro Magazine»
Les Jeux de Paris? Marie Macon entretient un rapport churchillien au sport. «Aucune pratique», avoue-t-elle avec un sourire amusé. Et de vous inviter, dans la foulée, à la rejoindre sur l’un des tabourets installés autour d’une table dressée pour un petit goûter. Son atelier donne sur l’ancienne caserne des Minimes, près de la place des Vosges (Paris 3e), réhabilitée pour accueillir notamment des artisans. No sport, donc. Et alors? Ce n’est pas une raison pour bouder les JO.
Depuis qu’elle a fondé en 2009, avec son acolyte Anne-Laure Lesquoy, la maison de broches brodées la plus intéressante et originale qui soit, le duo a toujours puisé son inspiration dans les rencontres, les voyages, et l’observation de ce qui les entoure. Une actualité pareille ne pouvait leur échapper. Fallait-il encore qu’elles puissent s’amuser du sujet, le monter en épingle. «Nous cherchons toujours l’équilibre entre l’élégance de nos créations, leur propos parfois revendicatifs…