Rencontre avec Jean-Daniel Lorieux, le photographe qui a mis du soleil dans les clichés de mode et les portraits de Jacques Chirac

Une fois n'est pas coutume, ce samedi de juin, à Grasse, le ciel lourd menace de déverser des torrents d'eau. Pour apercevoir un rayon de soleil, il faut descendre la rue commerçante de la capitale française du parfum et s'engouffrer dans le musée Fragonard. Là dans les deux salles d'expositions, est réunie une quarantaine sur les milliers de photos réalisées par Jean-Daniel Lorieux. Depuis la fin des années 1960, ses images pour la presse (Vogue, Harper's Bazaar, L'Officiel, Madame Figaro) ou les maisons de mode (Pierre Cardin, Céline, Dior, Paco Rabanne) impriment la rétine par la légèreté, les couleurs et l'humour qui les traversent. À l'époque, le cocktail n'a rien d'évident. Les têtes de gondole s'appellent Guy Bourdin ou Helmut Newton, et préfèrent à la couleur un noir et blanc plus grave, plus noble. Pendant plus de quarante ans, Jean-Daniel Lorieux a exploré sa propre esthétique, pop et lumineuse.

Triffie, la petite amie du photographe, mannequin et championne de pêche sportive, photographiée pour la marque V de V à Isla Meralda, en 1985. Jean-Daniel Lorieux

Quand il pénètre dans le musée, carnet à la main, lunettes aux verres fumés dans une…

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