Budget 2026 : le RN assure qu'il n'utilisera pas "les attaques judiciaires injustes" pour "censurer" le gouvernement

Le RN dénonce des "attaques judiciaires injustes" mais assure qu'il "ne va pas utiliser ce prétexte pour censurer" sur le budget 2026. "On ne prend pas les Français en otage, quand bien même on est attaqué injustement", déclare Thomas Ménagé, porte-parole du RN à l'Assemblée nationale, sur franceinfo, jeudi 10 juillet.

"Ce qui est lié à ces attaques judiciaires en tant que tel n'emporte pas notre volonté ou non de censurer", ajoute le député du Loiret. En revanche, Thomas Ménagé assure que le RN va "durcir le ton" au moment du vote du budget à l'automne, "parce qu'on attend qu'il n'y ait aucune hausse d'impôts sur les classes populaires, les classes moyennes, les retraités, la France qui travaille, tous ceux aussi qui ont besoin d'être protégés".

"Les fonctionnaires européens vont devoir se serrer la ceinture aussi"

Pas de hausse d'impôts et des "économies structurelles" demande le porte-parole des députés RN qui rappelle les lignes rouges du parti. "On veut qu'il y ait des économies structurelles sur le budget de l'État", martèle-t-il, réclamant "4 milliards" d'euros d'économie sur les agences. Le RN demande aussi "un effort à l'Union européenne", pour ne pas augmenter la part de la France versée dans le budget européen. "Les fonctionnaires européens vont devoir se serrer la ceinture aussi", lance Thomas Ménagé.

Alors que le gouvernement cherche 40 milliards d'euros pour le budget 2026, le Rassemblement national brandit à nouveau la menace de la censure. Le RN avait voté la censure au moment du précédent budget provoquant la chute le gouvernement Barnier en décembre dernier.