Kristen Stewart et Scarlett Johansson réalisatrices... Le festival de Deauville dévoile son programme

Scarlett Johansson, Kristen Stewart, Josh O’Connor, Tilda Swinton. De beaux noms vont défiler sur les écrans de la 51e édition du Festival du film américain de Deauville. Les organisateurs ont dévoilé mardi, les 13 longs-métrages de la compétition officielle que départagera le jury de Golshifteh Farahani, du 5 au 14 septembre.

Parmi les titres les plus en vue, les premiers films en tant que réalisatrice des actrices Kristen Stewart et Scarlett Johansson, The Chronology Of Water, portrait d’une jeune femme cherchant à transcender ses traumatismes, et Eleanor The Great sur l’amitié entre une nonagénaire au lourd secret et une étudiante ont fait des débuts remarqués au Festival de Cannes dans le cadre de la section Un certain regard. Reste à savoir si Kristen Stewart et Scarlett Johansson feront le déplacement dans la station balnéaire normande pour présenter leurs œuvres.

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Sundance en force

La sélection de Deauville fait comme à son habitude une large place aux films issus passés par le Festival de Sundance, Mecque du cinéma d’auteur américain. Les spectateurs deauvillais pourront découvrir deux coups de cœur du Figaro, Rebuilding de Max Walker-Silverman, avec Josh O’Connor (The Crown), sur la reconstruction délicate d’une communauté frappée par des incendies destructeurs, et Omaha de Cole Webley, road-trip doux-amer d’un veuf criblé de dettes et de ses deux gamins. Lurker d’ Alex Russell met en scène le remarquable acteur québécois Théodore Pellerin dans la peau d’un vendeur de vêtements qui infiltre le cercle intime d’un chanteur en vogue pour le meilleur et pour le pire.

Également découverts à Sundance The New West de Kate Beecroft, sur une rancher transmettant sa passion des chevaux à des adolescents en difficulté, The Plague de Charlie Polinger, sur un gamin d’un stage de water-polo ostracisé par ses camarades.

Premier film de la fille d’Al Pacino, Julie, I Live Here Now suit une femme enceinte, piégée dans un hôtel isolé où les violents échos de son passé reprennent vie. Comédie musicale postapocalyptique (rien que ça), The End de Joshua Oppenheimer réunit Tilda Swinto, Michael Shannon et George McKay (1917). Dans In Transit de Jaclyn Bethany, une jeune barmaid accepte de poser pour une peintre en pleine crise existentielle. Se déroulant dans les Seventies, Olmo de Fernando Eimbcke suit un ado devant s’occuper de son père malade et grabataire. Sovereign de Christian Swegal dépeint un père endoctrinant son fils dans un groupuscule d’activistes antigouvernementaux. After The Death de Lucio Castro, où apparaissent Lee Pace et Gwendoline Christie, met en scène une femme abandonnée par son amant musicien.

«Cette sélection dresse le portrait d’une jeunesse américaine composite, en quête de sens et d’identité. À travers ces œuvres, se dessine un instantané de la quête d’une insouciance perdue : celle d’une génération confrontée aux blessures de la filiation, aux défis du passage à l’âge adulte, mais aussi aux enjeux économiques, environnementaux et politiques qui redéfinissent en profondeur son avenir», résume la directrice du Festival de Deauville Aude Hesbert.

Joel Edgerton honoré

Les organisateurs de la manifestation ont également annoncé la composition du jury. L’actrice Golshifteh Farahani sera épaulée par le chorégraphe Benjamin Millepied, la star et la patronne d’Emily in Paris Philippine Leroy-Beaulieu, Vincent Macaigne, Eye Haïdara, la scénariste et réalisatrice Katell Quillévéré (Le Monde de demain ), Thomas Cailley (Le règne animal) et Emilie Tronche (Samuel ).

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Concernant les artistes honorés lors de cette 51e édition, les noms de l’acteur australien Joel Edgerton, formidable dans Train Dreams qui arrivera sur Netflix en novembre, et de Zoey Deutch, révélation du film Nouvelle Vague, sur les coulisses d’À bout de souffle, ont été annoncés. Ils succèdent à Sebastian Stan et Natalie Portman.