Climat : « Je ne serais pas surpris que les énergies fossiles soient dans le texte final de la COP », explique le président du Giec

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Climat : « Je ne serais pas surpris que les énergies fossiles soient dans le texte final de la COP », explique le président du Giec

Le président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), Jim Skea, lors d’une conférence de presse organisée avec le président émirien de la COP28 à Dubaï le 4 décembre 2023. KARIM SAHIB / AFP

INTERVIEW - Jim Skea, président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rappelle qu’il est encore possible de respecter l’accord de Paris pour limiter le réchauffement.

L’Écossais Jim Skea a pris la tête du Giec - le plus grand groupe d’experts sur le climat, mandatés par l’ONU - au cours d’une décennie décisive pour la lutte contre le réchauffement de la planète. Actuellement à Dubaï, il est le garant de la parole scientifique lors de la COP28.

LE FIGARO. - Lundi, vous étiez au côté du président de la COP28 lors d’un point presse où il a dû réaffirmer son attachement à la science, après avoir suscité la controverse en disant qu’« aucune étude scientifique ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5 °C » de réchauffement. Cette mise au point était-elle importante ?

Jim SKEA. - J’ai été invité à participer à cette conférence de presse étant donné qu’elle était centrée sur le rôle de la science. Au nom du Giec, j’ai accepté avec plaisir puisque à l’évidence, ce que dit la science à ce sujet n’était peut-être pas clair pour tout le monde. Nous avons donc eu l’opportunité de le rappeler franchement et précisément.

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