L’Écossais Jim Skea a pris la tête du Giec - le plus grand groupe d’experts sur le climat, mandatés par l’ONU - au cours d’une décennie décisive pour la lutte contre le réchauffement de la planète. Actuellement à Dubaï, il est le garant de la parole scientifique lors de la COP28.
LE FIGARO. - Lundi, vous étiez au côté du président de la COP28 lors d’un point presse où il a dû réaffirmer son attachement à la science, après avoir suscité la controverse en disant qu’« aucune étude scientifique ne dit que la sortie des énergies fossiles nous permettra d’atteindre 1,5 °C » de réchauffement. Cette mise au point était-elle importante ?
Jim SKEA. - J’ai été invité à participer à cette conférence de presse étant donné qu’elle était centrée sur le rôle de la science. Au nom du Giec, j’ai accepté avec plaisir puisque à l’évidence, ce que dit la science à ce sujet n’était peut-être pas clair pour tout le monde. Nous avons donc eu l’opportunité de le rappeler franchement et précisément.
Pensez-vous que…