80 ans après la libération des camps nazis, un hors-série exceptionnel de l’Humanité pour ne jamais oublier

Travail de mémoire… devoir d’histoire. Le 27 janvier 1945, les troupes soviétiques libéraient le camp d’Auschwitz, en Pologne. Derrière les portes de l’enfer et de la mort, les soldats trouvaient quand même des survivants et, surtout, découvraient l’ampleur de la tragédie en investissant le maillon essentiel de l’industrie nazie de la mort. Ce camp d’extermination n’est pas devenu « symbolique » par hasard. Par son unicité, il résume la criminalité absolue. Plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants, d’abord des juifs, y furent massacrés.

Quatre-vingts ans plus tard, que faire de l’histoire des disparus et des déportés ? Comment se souvenir et transmettre cette exigence du savoir ? Auschwitz-Birkenau, Dachau, Buchenwald, Ravensbrück, Mauthausen, Chelmno, Treblinka et bien d’autres… Autant de noms évocateurs des pires moments de notre histoire collective.

Autant de noms associés à jamais à l’horreur humaine. Durant plus de dix ans, le régime nazi avait en effet bâti une effroyable entreprise : des dizaines de camps de concentration et de camps d’extermination, qui ne recouvraient qu’une seule réalité. Asseoir l’idéologie nazie du IIIe Reich et son projet politique funeste, fondé sur l’antisémitisme et l’obsession de la suprématie de la race aryenne. Jusqu’à l’anéantissement de millions de vies.

Publiée pour la première fois : la liste de tous les convois partis depuis la France

Dans un hors-série exceptionnel, qui aide à comprendre et à réfléchir, l’Humanité retrace l’histoire de ces camps, ce que fut la Shoah en Europe et en France, comment le régime de Vichy organisa la déportation. Pour la première fois, nous publions d’ailleurs la liste de tous les convois partis depuis notre pays, entre 1942 et fin 1944. Et nous reproduisons les témoignages de celles et ceux qui vécurent l’inimaginable, de Léon Zyguel à Georges Séguy, de Germaine Tillion à Elie Wiesel, toutes et tous rescapés mais jamais vraiment revenus de l’enfer.

Ou acheter ce hors-série ?

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Avec parfois une tonalité assez inédite. Ainsi en est-il de la parole d’Henri Krasucki. Déporté à Auschwitz en juin 1943 parce que juif, le communiste s’est rarement exprimé sur son expérience concentrationnaire. Son biographe, Christian Langeois, a eu accès à ses archives privées. Pour ce hors-série, il a accepté de nous raconter la terrible épreuve de l’ancien secrétaire général de la CGT, mort en 2003.

Certaines phrases d’Henri Krasucki résument son état d’esprit de l’époque : « Le premier acte de résistance, même dans les pires conditions, est de conserver sa dignité, pouvoir se regarder dans les yeux des autres, se sentir soi-même plus fort que l’ennemi. (…) Notre action combattante et notre organisation n’avaient pas seulement pour but la survie des combattants, ce qui n’est pas négligeable, mais de tout faire pour nous évader, pour rejoindre le combat direct contre l’ennemi 1. »

Une pièce mémorielle essentielle pour « démonter » toute la mécanique nazie

Pour aller plus loin, avec cette volonté de comprendre la réalité, nous assumons un choix important. Celui de publier l’intégralité du témoignage de Marie-Claude Vaillant-Couturier au procès de Nuremberg, en janvier 1946. Un choc. Après cette lecture, nous nous sommes même demandé : l’avait-on seulement lu dans son intégralité, précisément ? Pas sûr. Autrement dit : connaissions-nous ce long témoignage de Marie-Claude, sa teneur, son importance et sa « force », sans l’avoir parcouru de part en part ? Évidemment non. Une pièce mémorielle essentielle pour « démonter » toute la mécanique nazie.

Longtemps, les survivants ont puisé au plus profond d’eux-mêmes, dans leurs souffrances intimes, pour que cette part de notre histoire contemporaine ne soit jamais oubliée ou mise sous silence, qu’elle survive au travers des générations, tel un acte de résistance. Alors que les derniers témoins disparaissent peu à peu, laissant la place aux historiens, il faut oser, oui, oser, comme le suggérait Jacques Derrida, « faire face de façon abrupte ».

Comme si le « ça » de « plus jamais ça », le « ça » du non-nommable, le « ça » qui ne pénètre pas l’esprit humain était, disait le philosophe, non seulement « près de nous, mais ”devant” nous ». Toujours devant, en vérité. Comme l’écrit Fabien Gay, directeur de l’Humanité : « Par ses nombreux témoignages, ce hors-série nous replonge dans l’ampleur de ce système concentrationnaire et nous ouvre la voie vers la résilience. Dans un contexte de montée de tensions internationales, de nationalisme, de xénophobie, d’antisémitisme et de racisme, il est de notre devoir collectif de nous souvenir et de transmettre. Nous ne devons plus jamais vivre ça. » Le travail de mémoire… et le devoir d’histoire.

  1. Henri Krasucki, archives privées./ ↩︎

Ou acheter ce hors-série ?

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Vous pouvez vous le procurer dès aujourd’hui chez votre marchand de journaux, ou le commander dans notre boutique en ligne.

Prix : 11 € (hors frais de port). Format : 20 x 26. 124 pages

 

Être le journal de la paix, notre défi quotidien

Depuis Jaurès, la défense de la paix est dans notre ADN.

  • Qui informe encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
  • Combien de médias rappellent que les combats de décolonisation ont encore cours, et qu’ils doivent être soutenus ?
  • Combien valorisent les solidarités internationales, et s’engagent sans ambiguïté aux côtés des exilés ?

Nos valeurs n’ont pas de frontières.

Aidez-nous à soutenir le droit à l’autodétermination et l’option de la paix.
Je veux en savoir plus !