VIDEO. Fusillade à Rennes : le préfet Amaury de Saint-Quentin promet une "tolérance zéro" après des tirs en pleine rue

Après la scène de guerre en plein centre-ville de Rennes, jeudi 17 avril, le préfet de Bretagne et d'Ille-et-Vilaine s'est déplacé vendredi dans le quartier Villejean pour rassurer la population. Face à la presse, Amaury de Saint-Quentin a promis une "tolérance zéro" face à ces agissements, tout en annonçant un renforcement de la sécurité pour plusieurs jours dans ce quartier universitaire où quatre personnes ont été blessées. 

"J'ai voulu venir ici pour dire toute la fermeté et volonté de l'Etat de mettre fin à ces agissements criminels dont certains quartiers de Rennes sont victimes depuis plusieurs mois", a-t-il déclaré. Le 5 et le 11 janvier dernier, d'autres coups de feu avaient été échangés à proximité de la dalle Kennedy, une place située dans l'ouest de la capitale bretonne, rappelle France 3 Bretagne.

De son côté, le parquet de Rennes a fait savoir vendredi que quatre suspects, interpellés jeudi soir, sont en garde à vue. Une enquête est ouverte pour "tentatives de meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs en vue de la préparation de crimes", précise le parquet.  Les premiers éléments de l'enquête donnés par le ministère public indiquent qu'une voiture a d'abord percuté un homme d'une vingtaine d'années et a ensuite pourchassé d'autres personnes qui ont réussi à s'enfuir. Dans son récit de la fusillade, "ici Armorique" ajoute que trois hommes, âgés entre 18 et 27  ans, ont ensuite été touchés par balle. 

Peu de temps après les faits, à 19h05, le véhicule des suspects est "repéré en feu à proximité immédiate de l’agglomération rennaise". Vingt minutes plus tard, les gendarmes interpellent non loin de la voiture un homme de 20 ans, "originaire de la région parisienne", relate le ministère public. Un peu plus tard dans la soirée, trois autres suspects âgés de 21 à 23 ans ont été interpellés par la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) d'Ille-et-Vilaine, avec l'appui de l'office anti-stupéfiants (Ofast) de Rennes, de la Bac et du Raid. Deux des suspects sont originaires de Tours, le troisième habite Marseille.