Correspondant à New York
Ali Abbasi a laissé éclater sa colère au grand jour, incapable de la contenir plus longtemps. D’un tweet rageur, le 3 juin, le réalisateur irano-danois, tout juste rentré du Festival de Cannes, s’en prenait à la revue The National et un article regrettant l’érosion de la fréquentation en salle, liée à une surabondance de suites et remakes de films de super-héros, voire l’absence d’œuvres originales et fortes dans le septième art aux États-Unis. «J’ai une nouvelle proposition pour vous? Ce n’est pas une fichue suite, ni un remake pourri. Ça s’appelle The Apprentice et, pour une raison quelconque, des gens influents dans votre pays ne veulent pas que vous le voyiez!!!»
The Apprentice? Un film de deux heures sur l’ascension politico-médiatique d’un jeune promoteur immobilier du Queens, Donald Trump, devenu le roi de Manhattan pour ses gratte-ciel autant que pour ses frasques mondaines durant les années 1980. Et qui, dans l’ombre, fut influencé par un avocat nommé Roy…