Comment la Chine s’entraîne à frapper un porte-avions américain en plein désert

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Une maquette du porte-avions américain USS Gerald Ford, dans le désert de Taklamakan, en Chine Planet Labs PBC

DÉCRYPTAGE - Depuis plusieurs années, l’armée chinoise éprouve ses missiles balistiques antinavires sur des maquettes de bâtiments américains. Récemment, une représentation à taille réelle du USS Gerald Ford est sortie de terre dans le désert de Taklamakan.

La silhouette est parfaitement identique. La taille, rigoureusement la même : 332 mètres de long. Le pont d’envol, les catapultes et le «château» positionné à l’arrière droit sont caractéristiques. À première vue, les images satellites fournies au Figaro par Planet Labs semblent représenter le porte-avions USS Gerald Ford, fleuron de l’US Navy, échoué sur le sable. Il s’agit en réalité d’une maquette grandeur nature, construite dans le désert du Taklamakan, dans la province du Xinjiang, au nord-ouest de la Chine.

Ce site n’a rien de confidentiel, en atteste les images satellites. Il est même visible depuis Google earth. Dès 2013, la zone était réputée pour être un champ de tir, utilisé par l’armée chinoise pour tester les premières versions de ses missiles balistiques antinavires. En 2021, des images satellites de Maxar Technologies montraient déjà la maquette grossière d’un porte-avions de classe Gerald Ford, dernière née de la marine américaine, et celles de deux destroyers de classe

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