On l'aurait presque oublié avec la fermeture de la dernière mine de charbon, en 2004 : le sous-sol français regorge de richesses. Le pays a décidé de s'y intéresser à nouveau, alors que la guerre en Ukraine et des relations commerciales en dents de scie avec la Chine rendent plus prégnante l'importance de sécuriser l'accès à des matières premières critiques. Aujourd'hui, le pétrole, demain, le lithium, l'hydrogène naturel, le tungstène… Le secteur minier fait à nouveau rêver. La transition énergétique et l'électrification de la société reposent sur l'utilisation de ces éléments. L'hydrogène pour décarboner l'industrie, le lithium pour produire les batteries des véhicules électriques…
C'est la conjonction du Covid et de la transition énergétique qui a amené à une prise de conscience quant à l'importance des ressources naturelles. « Toutes les technologies de cette transition font appel à des métaux critiques : lithium, cobalt, nickel, titane, ou même cuivre et aluminium, analyse-t-on…