Rendez-vous RH en série, tests techniques à répétition, cas pratiques à profusion… Jusqu'où ira la folie des entretiens d'embauche ?
Giorgio Kaplan
le
Une ineptie qui contrairement à certains arguments dans l’article n’est pas due aux “budgets pas validés” ou à la présidentielle américaine (sinon quoi? Ils vont faire passer des entretiens jusqu’à fin novembre!?), mais au fait qu’aujourd’hui des recruteurs sont incapables de prendre leurs responsabilités et une décision. Soit par incompétence, soit parce qu’ils perdent de vue l’essence même de leur fonction de manager à force de process sans fin et de théories fumeuses dont les RH modernes raffolent. Un chef, c’est fait pour cheffer, disait un ancien président français. Peut-être faudrait il repartir de là. Quant aux recrutés, ils peuvent aussi dire non. Pour moi c’est maximum 3 entretiens, chasseur de tête inclus. Au delà je passe mon tour. J’ai une dignité et j’entends qu’on ait du respect pour ma personne et mon temps.
anonyme
le
Quand une personne veut vous embaucher, on ne perd pas votre temps et elle ne perd pas le sien. Si ces entretiens se multiplient, cela signifie qu’ils ne savent ni ce qu'ils cherchent, ni ce qu'ils attendent de vous. À fuir. Et, bien sûr, demander une référence dans l'entreprise que le candidat s'apprête à quitter est un aveu d’amateurisme du recruteur – pour rester poli.
Anonyme
le
Et le pire c'est que tout ça ne sert qu'aux hommes, car on donne les postes aux femmes par quota qu'on n'arrive pas à remplir. Elles ont aussi des postes en interne sans en avoir plus le niveau. C'est arrivé souvent dans mon entreprise et ce sont des services entiers qui se sont arrêtés suite à ces nominations, mais ils continuent quand même, ils s'en vantent même dans les plaquettes. Le féminisme de notre société est un véritable cancer qui métastase partout avec les mêmes dégâts au gouvernement que dans un service de base.