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EN DIRECT - Marine Le Pen pourra-t-elle être candidate en 2027 malgré sa condamnation ? Nos journalistes répondent à vos questions
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À J+1 après le jugement choc contre Marine Le Pen, le Rassemblement national organise la contre-offensive politique et médiatique mardi en prenant l’opinion à témoin, et en exigeant un procès en appel suffisamment rapide pour espérer maintenir sa candidature à la présidentielle. Appelant à la «mobilisation populaire et pacifique», le parti a également lancé lundi une pétition de soutien, avec le mot d’ordre «sauvons la démocratie, soutenons Marine».
Paul Laubacher, journaliste politique au Figaro, et Paule Gonzalès, journaliste société au Figaro, répondent à vos questions au lendemain de ce séisme politique.
Les publications apparaîtront ici
À retenir
- Une décision de justice qui fait l’effet d’un coup de tonnerre politique : Marine Le Pen a été condamnée lundi 31 mars à une inéligibilité immédiate pour cinq ans, compromettant sa candidature à la présidentielle de 2027, dans l’affaire des assistants parlementaires européens. Outre cette inéligibilité immédiate, la cheffe de file de la droite nationaliste a également écopé d’une peine d’emprisonnement de quatre ans dont deux ferme aménagés sous bracelet électronique, ce qui signifie qu’elle n’ira pas en prison, et d’une amende de 100.000 euros. Son avocat, Maître Rodolphe Bosselut, a annoncé dans l’après-midi qu’elle allait «faire appel», et dénoncé un «coup à la démocratie».
- La principale intéressée a mené la charge au JT de TF1 lundi soir, dénonçant une «décision politique», «jour funeste pour notre démocratie», et «des pratiques que l’on croyait réservées aux régimes autoritaires». «Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi», a martelé la députée du Pas-de-Calais, mettant sur la table une exigence qui devrait se retrouver dans toutes les prises de paroles du parti lepéniste : une audience en appel rapide, espérant qu’une décision plus clémente lui permette d’être sur la ligne de départ en 2027.
- Les répercussions politiques sont majeures à deux ans de la présidentielle. Privé de sa figure de proue, le Rassemblement national doit envisager une nouvelle stratégie pour les prochaines échéances électorales. Jordan Bardella, actuel président du parti, est pressenti pour prendre le relais. Cette situation inédite ouvre la voie à une recomposition du paysage politique français, avec des conséquences encore incertaines sur l’avenir de la droite nationaliste en France.
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- La principale intéressée a mené la charge au JT de TF1 lundi soir, dénonçant une «décision politique», «jour funeste pour notre démocratie», et «des pratiques que l’on croyait réservées aux régimes autoritaires». «Je ne vais pas me laisser éliminer ainsi», a martelé la députée du Pas-de-Calais, mettant sur la table une exigence qui devrait se retrouver dans toutes les prises de paroles du parti lepéniste : une audience en appel rapide, espérant qu’une décision plus clémente lui permette d’être sur la ligne de départ en 2027.
- Les répercussions politiques sont majeures à deux ans de la présidentielle. Privé de sa figure de proue, le Rassemblement national doit envisager une nouvelle stratégie pour les prochaines échéances électorales. Jordan Bardella, actuel président du parti, est pressenti pour prendre le relais. Cette situation inédite ouvre la voie à une recomposition du paysage politique français, avec des conséquences encore incertaines sur l’avenir de la droite nationaliste en France.
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