Après avoir refusé la flamme olympique, Lyon ouvre grand ses bras aux Jeux paralympiques

Le Figaro Lyon

Handball, basket 3x3, tennis de table, tir à l'arc... La place Bellecour va se mettre à l'heure paralympique du lundi 26 au mercredi 28 août. Si la flamme olympique n'était pas venue à Lyon, à la suite du refus des majorités locales d'accueillir l'événement, la flamme paralympique va bien parader dans la capitale des Gaules ce lundi. Vingt-trois relayeurs vont se succéder autour de la place pour présenter la flamme, qui partira ensuite vers Paris pour l'ouverture des jeux. «On va rester autour de la place Bellecour, l'idée c'est d'avoir des boucles de relayeurs autour du périmètre de la place, pour donner aux spectateurs le temps de voir ces relayeurs passer», explique au Figaro Julie Nublat-Faure, adjointe aux Sports de la ville de Lyon.

La municipalité a choisi deux relayeurs parmi les 23. Inès Dahmani, engagée depuis plusieurs dizaines d'années auprès du club Lyon Duchère dont elle est la vice-présidente et Michel Sorine, patron de l'entreprise Extra Sports, qui organise notamment la course nocturne SaintéLyon, déjà porteur de la flamme lors des JO d'hiver de Turin en 2006, devenu tétraplégique après un accident de vélo.

Pas de flamme olympique, un choix «assumé»

Pendant trois jours il sera donc possible de partager autour des Jeux paralympiques et de pratiquer de nombreux sports. «L'idée c'est que valides et personnes en situation de handicap puissent jouer ensemble à différents sports», poursuit l'adjointe lyonnaise. Mercredi, la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques sera retransmise depuis cette fanzone.

Lundi, les Lyonnais vont donc enfin pouvoir admirer la flamme. Pour rappel, la mairie et la métropole avaient décidé de ne pas accueillir la flamme olympique et de ne pas installer de fanzone durant les JO. Un choix assumé par Julie Nublat-Faure : «Nous avons à cœur de rééquilibrer les choses dans le monde sportif, de faire briller les sports, les disciplines et les personnes moins visibles.» Pour l'élue écologiste, «les JO n'ont pas besoin de la visibilité de la ville de Lyon, les Jeux paralympiques oui». Et faire les deux «aurait été impossible en termes de moyens humains et en termes financiers».