Le parti polonais au pouvoir, pro-européen, visé par une cyberattaque à deux jours de la présidentielle

Le Premier ministre polonais y voit une tentative de déstabilisation. Des sites internet du parti centriste au pouvoir en Pologne sont hors service, vendredi 16 mai, en raison d'une cyberattaque à deux jours du premier tour de l'élection présidentielle, a annoncé le bureau du chef du gouvernement, Donald Tusk. Ce dernier a accusé des "hackers russes" d'être responsables de cette cyberattaque contre Plateforme civique (PO). "L'attaque se poursuit", a-t-il signalé sur le réseau social X.

Le candidat de Plateforme civique, le maire de Varsovie, Rafal Trzaskowski, est en tête des sondages d'opinion avant le premier tour du scrutin, dimanche. Il est crédité d'environ 30% des intentions de vote. L'historien nationaliste Karol Nawrocki, soutenu par le principal parti d'opposition de droite, Droit et Justice (PiS), arrive deuxième, avec environ 25%.

L'Institut national de recherche spécialisé en cybersécurité avait signalé, jeudi, des tentatives d'ingérence dans la campagne électorale via des messages "cohérents avec la ligne de propagande" russe. Treize candidats de tous bords sont en lice dans la course à la présidence de ce pays de 38 millions de personnes, membre de l'UE et de l'Otan.