«On me fait passer pour une racaille», le député LFI Sébastien Delogu jugé pour violences à Marseille

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Sébastien Delogu lors de son arrivée au tribunal correctionnel de Marseille. MIGUEL MEDINA / AFP

Six mois de prison avec sursis et une amende de 1000 euros ont été requis à l’encontre du député LFI Sébastien Delogu, accusé d’avoir donné des coups de pied à un principal et à la CPE d’un lycée en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites.

La vidéo est brève. Enregistrée par la caméra d’un policier sur place, elle ne filme seulement que les pieds des protagonistes. Dans cet entrelacement de pantalons et de souliers, on devine un premier coup de pied, puis deux autres. La scène est projetée sur grand écran devant le tribunal correctionnel de Marseille ce mardi. 

Pour les enquêteurs, la chaussure noire qui porte les coups est celle de Sébastien Delogu, député des quartiers nord de Marseille. Les jambes qui les reçoivent sont celles du principal adjoint et de la conseillère principale d’éducation (CPE) du lycée Saint-Exupéry, l’un des principaux lycées des quartiers nord de la ville. Le parlementaire est accusé de violences aggravées par trois circonstances suivies d’incapacité totale de travail inférieure à huit jours.

La scène se passe un matin de mars 2023 devant le lycée Saint-Exupéry. Le CPE et le principal adjoint ont été avisés de l’organisation d’un blocus du lycée par des élèves qui protestent contre la…

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