Pourquoi les augmentations générales s’annoncent moins nombreuses cette année

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Selon la Banque de France, les hausses négociées pour 2023 étaient en moyenne de 4,4% contre 2,8% en 2022 et 1,4% en 2021. Summit Art Creations - stock.adobe.com

DÉCRYPTAGE - L’année dernière, des largesses avaient été permises par la vigueur de l’économie française encore portée par le redémarrage post-Covid. La fièvre, depuis, est largement retombée.

Cette fois encore, cela risque de ne pas être simple. Depuis quelques semaines et jusqu’au début de l’année prochaine, s’ouvre la période des négociations annuelles obligatoires dans les entreprises (NAO). Les représentants des salariés et des employeurs y abordent, toujours à la même période, de nombreux sujets potentiellement inflammables, à commencer par d’éventuelles hausses de salaire. Si le dossier n’est censé concerner que les entreprises, la tenue des négociations peut parfois se transformer en conflit social qui déborde largement du cadre. Ainsi, en octobre dernier, insatisfaits de la proposition de leurs directions, les salariés de plusieurs raffineries TotalEnergies et Esso-ExxonMobil avaient voté la cessation du travail et le blocage des sites de productions. La France entière s’était progressivement retrouvée en pénurie de carburant.

De nombreux facteurs à l’origine des tensions de l’année dernière sont toujours d’actualité. Certains se sont mêmes renforcés. «Les NAO sont critiques…

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