Comment la France a échappé au black-out malgré la vague de froid

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La centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas (Ain). EMMANUEL DUNAND/AFP

ANALYSE - Malgré des températures pour le moins basses depuis le début de la semaine, les discours officiels - et officieux - sont nettement moins alarmistes que ceux tenus douze mois plus tôt.

L’année dernière à la même époque une question était sur toutes les lèvres: le système électrique français allait-il pouvoir faire face en cas de vague de froid? Vladimir Poutine brandissait la menace d’une coupure d’électricité en Europe occidentale, en cas de grands froids. Le maître du Kremlin prédisait même le pire pour l’hiver 2023-2024, appelant de ses vœux un climat polaire pour refroidir les ardeurs pro-ukrainiennes de l’Europe.

L’hiver dernier fut doux et sans alerte sur le front de l’approvisionnement en énergie. Avec des températures pour le moins basses depuis le début de la semaine, le spectre du black-out pointe à nouveau à l’horizon. Pourtant, les discours officiels - et officieux - sont nettement moins alarmistes que ceux tenus douze mois plus tôt.

Comment expliquer cette bascule, alors que le conflit en Ukraine, pour partie à l’origine de la crise énergétique qui a frappé le monde en 2022-2023, fait encore rage? Le gouvernement, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité…

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