«Un CV Sciences Po, je ne le regarde même plus» : quand le monde des affaires prend ses distances avec Sciences Po

L'école qui s'est donné pour mission de former l'élite politique française est secouée par une succession de crises depuis la mort de Richard Descoings. Trois ans après le scandale de l'affaire Duhamel, Mathias Vicherat a été à son tour contraint à la démission. Et l'activisme militant de certains étudiants pro-palestiniens a terni l'image de l'institution au point d'éloigner d'importants mécènes.

Enquête sur Sciences Po, un symbole en proie à une grave crise d'identité, entre inquiétudes sur les finances de l'établissement, errances idéologiques et baisse des exigences académiques.


Au cœur du 7e arrondissement de Paris, un grand rectangle de verre flambant neuf, dont la modernité tranche avec l’architecture monacale des bâtiments alentour, surplombe le campus de Sciences Po quasi désert en ce mois de juin. L’Institut McCourt, du nom du propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank McCourt, en impose.

Cet édifice, voulu comme un espace de recherche sur le numérique et la démocratie…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 90% à découvrir.

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ? Connectez-vous