Prostitution : cet effet «JO» que craignent les autorités
En arrière-plan, on distingue une femme en talons aiguilles, auprès d’une voiture. «C’est combien?», interroge l’affiche en grosses lettres rouges. «En France, c’est jusqu’à 150.000 euros d’amende», réplique la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (Miprof), dans sa campagne de lutte contre le système prostitutionnel. Avec l'arrivée de plusieurs millions de touristes pendant les JO, les autorités s'inquiètent «de risques accrus d'exploitation». Campagnes d’affichage, sessions de formations professionnelles, partenariat avec les plates-formes d’hébergement, mise en place d’un dispositif de signalement facilité pour les hôtels... de nombreuses mesures ont été prises pour sensibiliser les publics français et internationaux.