Lycées et salles de spectacle débaptisés: du passé, ils font table rase

  • Cet article est issu du «Figaro Magazine»

Ça recommence. Sous une forme moins spectaculaire, mais ça recommence : les déboulonnages culturels. Cette fois, on n'abat plus les statues, mais on débaptise et on rebaptise à tout-va. Cible favorite : les lycées et les salles de spectacle. La stratégie est toujours identique : effacer la mémoire d'une figure du passé au motif que plus personne ne la connaît (« Wesh, c'est qui, ce bouffon décédé ? ») pour lui substituer celle, si possible vivante, d'une personnalité plus connue des jeunes. Ou moins de droite. Par exemple, Christian Estrosi, maire LR-macroniste pourtant élu par des Niçois fort peu de gauche, a jugé indispensable de transformer le lycée Thierry- Maulnier (qui fit des études dans la ville) en lycée Missak et Mélinée Manouchian.

Pensez ! Un journaliste passé par L'Action française et Le Figaro face à un couple de résistants communistes staliniens : le match était plié d'avance. Mais l'académicien, dont notre ami directeur du Figaro littéraire

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