Protocole de crise, vigilance accrue... Comment la canicule de 2003 a amélioré la prise en charge des personnes âgées ?

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Protocole de crise, vigilance accrue... Comment la canicule de 2003 a amélioré la prise en charge des personnes âgées ?

Des mesures de prévention et de gestion des risques liés à la canicule sont pilotées au niveau local par les préfets des départements concernés pour mieux protéger les populations vulnérables. NICOLAS TUCAT / AFP

DÉCRYPTAGE - Après les 15.000 décès enregistrés pendant la grande vague de chaleur il y a 22 ans, la France a mis en place des plans d’actions efficaces pour protéger les personnes vulnérables.

En 2003, une canicule exceptionnelle touche la France. En l’espace de quinze jours, 15.000 personnes succombent à cet épisode de chaleur exceptionnel, révélant l’impréparation du pays face aux vagues de chaleur. « La gestion de cette canicule a été désastreuse sur le plan sanitaire mais aussi politique, par manque d’anticipation, absence de coordination entre les services de météo, de santé et les collectivités, mais aussi par méconnaissance des risques sur les personnes les plus vulnérables, en particulier les personnes âgées », se rappelle Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève.

Pour éviter qu’une telle tragédie ne se répète, un premier plan national canicule est mis en place à partir de mai 2004. Ce nouveau système d’alerte s’appuie à la fois sur la sensibilisation des populations, ainsi que sur des prévisions météorologiques qui permettent de déclencher des alertes adaptées à chaque département, à l’aide d’un…

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