En 2003, une canicule exceptionnelle touche la France. En l’espace de quinze jours, 15.000 personnes succombent à cet épisode de chaleur exceptionnel, révélant l’impréparation du pays face aux vagues de chaleur. « La gestion de cette canicule a été désastreuse sur le plan sanitaire mais aussi politique, par manque d’anticipation, absence de coordination entre les services de météo, de santé et les collectivités, mais aussi par méconnaissance des risques sur les personnes les plus vulnérables, en particulier les personnes âgées », se rappelle Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à la faculté de médecine de l’université de Genève.
Pour éviter qu’une telle tragédie ne se répète, un premier plan national canicule est mis en place à partir de mai 2004. Ce nouveau système d’alerte s’appuie à la fois sur la sensibilisation des populations, ainsi que sur des prévisions météorologiques qui permettent de déclencher des alertes adaptées à chaque département, à l’aide d’un…