Deuxième plus gros marché du manga après le Japon, la France reste un eldorado pour les éditeurs japonais, malgré un recul des ventes en 2023. Quelque 40 millions d’exemplaires ont été vendus en 2023 (-18%), pour environ 331 millions d’euros de chiffre d’affaires (-13%), selon l’institut GFK. Le piratage est néanmoins très développé à cause notamment du manque d’offres légales satisfaisantes. C’est ce qui a motivé la création de la start-up Mangas.io, qui propose depuis 2020 une plateforme numérique de lecture illimitée de bandes dessinées par abonnement, à la manière de Netflix.
Très modeste il y a quatre ans, le catalogue accueille désormais près d’une trentaine d’éditeurs publiant activement des mangas en France (Panini, Kana, Delcourt-Tonkam, Akata, Ki-oon...), avec plus de 300 séries et 2000 volumes disponibles. Et le premier d’entre eux, Glénat, rejoindra l’aventure à partir du 14 novembre.
Séduire les ayants droit nippons
« Quand on est leader de la diffusion de mangas en France…