Mercredi, toute la journée, le trafic TGV sur la ligne Paris-Lyon-Marseille a été paralysé. La conséquence d’un gros orage qui a entraîné la chute d’arbres sur la voie. Avec, à la clé, 80.000 passagers qui ont dû remettre à plus tard leur voyage. Une mésaventure malheureusement habituelle à la SNCF, tributaire des caprices de la météo.
En revanche, les actes de sabotage sur les installations ferroviaires qui ont totalement ou partiellement bloqué les lignes TGV vers la Bretagne, le Sud-Ouest, le Nord et l’Est pendant trois jours la semaine dernière recèlent un caractère exceptionnel. Tout comme l’ampleur du désordre créé par cette attaque : 800.000 voyageurs ont été touchés.
Très vite, les enquêteurs ont fait des constats transmis aux autorités : « Des points névralgiques ont été ciblés, ce qui montre une forme de connaissance du réseau pour savoir où frapper », soulignait vendredi dernier le premier ministre, Gabriel Attal. Car la SNCF l’a…