«Un peintre d’une profonde originalité»: la consécration tardive de Jean Hugo, arrière petit-fils du grand écrivain

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«Les Métamorphoses», tempera sur toile, 1929. Musée Fabre de Montpellier Méditerranée

PORTRAIT - Montpellier, Sète et Lunel rendent hommage au descendant de Victor Hugo, à l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition. Un peintre méconnu, dont les toiles inspirées par le Douanier Rousseau ou Picasso brillent pourtant par leur force et leur éclat.

Jean Hugo, un artiste voué à être plus connu pour son lien de parenté avec l'illustre auteur des Misérables que pour son talent ? La question vient d'être tranchée par les Musées Fabre et Paul Valéry, respectivement situés à Montpellier et à Sète, qui lui dédient chacun une exposition d'envergure. Il y est largement démontré que le natif de Paris (1894-1984) a bâti une œuvre complète et magnifique.

Cette nouvelle aurait réjoui Louise de Vilmorin qui proclamait avec son sens habituel de la formule : « Il est très difficile d'être descendant de Victor Hugo ; aussi, il ne s'agit plus de descendre, mais de remonter. »Son arme absolue ? Fuir les académismes. « Il avait une profonde originalité, une poésie qui n'appartenait qu'à lui », déclarent les commissaires généraux du parcours montpellierain, Michel Hilaire et Florence Hudowicz (1). Loin, très loin du classicisme de son père, Georges… lui-même peintre.

Jean Hugo naît neuf ans après la mort du grand homme, dont le…

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