Jean Hugo, un artiste voué à être plus connu pour son lien de parenté avec l'illustre auteur des Misérables que pour son talent ? La question vient d'être tranchée par les Musées Fabre et Paul Valéry, respectivement situés à Montpellier et à Sète, qui lui dédient chacun une exposition d'envergure. Il y est largement démontré que le natif de Paris (1894-1984) a bâti une œuvre complète et magnifique.
Cette nouvelle aurait réjoui Louise de Vilmorin qui proclamait avec son sens habituel de la formule : « Il est très difficile d'être descendant de Victor Hugo ; aussi, il ne s'agit plus de descendre, mais de remonter. »Son arme absolue ? Fuir les académismes. « Il avait une profonde originalité, une poésie qui n'appartenait qu'à lui », déclarent les commissaires généraux du parcours montpellierain, Michel Hilaire et Florence Hudowicz (1). Loin, très loin du classicisme de son père, Georges… lui-même peintre.
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