En Amérique latine, Emmanuel Macron s’offre une tournée diplomatique… et très politique

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Les présidents brésilien Lula et français Emmanuel Macron, le 26 mars sur l’île de Combu, à Belem. LUDOVIC MARIN/AFP

RÉCIT - Ukraine, Mercosur, écologie… Le chef de l’État a martelé des positions dont il compte faire des marqueurs de la campagne des européennes.

La photo est projetée sur un grand écran dans le vaste vestibule du Planalto, le rectangulaire palais présidentiel de Brasilia, où Luiz Inacio Lula da Silva a accueilli Emmanuel Macron jeudi. On y voit les deux présidents tout sourire, en bras de chemise, et particulièrement tactiles l’un avec l’autre, sur le bateau qui les emmenait deux jours plus tôt à l’entrée de la forêt amazonienne. La presse brésilienne et les réseaux sociaux se sont régalés de ces images, détournées et comparées au film romantique La La Land ou à une cérémonie de mariage.

«C’en était un! a répondu Emmanuel Macron sur le réseau X. La France aime le Brésil et le Brésil aime la France.» Mais derrière la chronique amusée d’une «bromance» et l’incontestable proximité entre ces deux chefs d’État de générations différentes (une trentaine d’années les séparent), plusieurs sujets de désaccord existent. Si bien que cette visite d’État a conduit Emmanuel Macron à pousser ses marqueurs diplomatiques, mais aussi politiques car…

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