C’est donc Anne Genetet qui présidera dorénavant les réunions Rue de Grenelle. Cinquième ministre en deux ans, comme le reflet de l’errance - et de l’impuissance - du politique sur le sujet. Et de ce point de vue, le ministère d’Anne Genetet ne marquera pas de tournant majeur. Macroniste de la première heure - élue députée en 2017 -, elle n’a jamais pris position sur l’école et n’a pas non plus souhaité faire un discours de politique générale lors de la passation de pouvoir. Elle s’est contentée d’évoquer sobrement les « valeurs non négociables de la République », en ajoutant ne pas avoir peur du mot « réussite ».
Les directives sont donc générales et le programme assez flou : « l'élévation du niveau de nos élèves », « le respect de nos professeurs » et « le respect de l'autorité », a égrainé la nouvelle ministre. L’urgence est pourtant là, et depuis au moins une dizaine d’années. Car s’il y a un constat qui met tout le monde d’accord, à…