Clubs sportifs, soirées festives… Quand les espions visent les salariés français hors du cadre professionnel

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Parmi les terrains de chasse privilégiés par les «acteurs étrangers» pour approcher leurs cibles françaises figurent notamment les salles de sport. Andri - stock.adobe.com

ENQUÊTE - Dans deux de ses récents «flashs ingérence économique», la DGSI veut sensibiliser les collaborateurs d’entités sensibles et les chercheurs de renom contre les approches d’«acteurs étrangers offensifs».

Une culture du renseignement, encore bien faible en France, se bâtit pas à pas. Créés en 2012, les flashs ingérence économique de la DGSI (104 publiés à ce jour) y contribuent à leur manière. Notamment parce que, dans ce monde secret par définition, ils présentent des cas pratiques, certes anonymisés, mais parfaitement clairs. Est ainsi offerte au public spécialisé ou non une plongée dans les actions d’ingérence économique dont des sociétés françaises sont victimes.

L’occasion de lever un coin du voile du « grand jeu » économico-politique. Et, devant le côté trivial de certaines situations, de rappeler au public que depuis la nuit des temps les espions aiment à exploiter la naïveté, l’insouciance, l’imprudence ou le manque d’expérience de celles et ceux qui possèdent des informations de valeur. Prudence, discrétion et vigilance sont mères de sûreté économique.

En avril et en juin, ces petits rapports synthétiques de la DGSI ont porté sur deux sujets brûlants : « les approches étrangères…

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