À Montpellier, le casse-tête des logements étudiants
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Moins d'une semaine avant sa rentrée en fac de cinéma, Justin Cochet n'a toujours pas trouvé d'appartement. Il a obtenu son vœu Parcoursup fin juillet. Un mois plus tard, il décroche enfin sa première visite. L'étudiant boursier a un budget de 500 euros par mois. Pour lui et sa mère, c'est un casse-tête et beaucoup d'angoisse : "Là, tout l'été, c'était un peu le sujet de stress. Ne pas savoir où son enfant va dormir au 1er septembre, ce n'est pas facile à vivre".
"J'ai dû postuler à 70 appartements avant d'avoir trois ou quatre visites"
Se loger à Montpellier quand on est étudiant peut s'avérer compliqué. Anaïs Lysée en a fait l'expérience : "J'ai dû postuler à 70 appartements avant d'avoir trois ou quatre visites". Et l'étudiante a dû faire des concessions.
Dans une agence immobilière, les appels et les dépôts de dossiers de location sont quotidiens et très nombreux. Problème : moins de préavis de départ ont été déposés cette année. Il y a très peu d'offres. "Cette année, il y a vraiment une pénurie sur les studios T1, tous les petits logements que recherchent beaucoup de familles, surtout avec des loyers très abordables, explique Morgane Glastigny, responsable du service location à Immobis. Pour tout l'été, on a dû en avoir une quinzaine, une vingtaine, ce qui n'est vraiment rien du tout". La Métropole de Montpellier compte plus de 80 000 étudiants.