« On sait qu’il va falloir dire stop !» : ces grands patrons tentés de revenir en arrière sur le télétravail, considéré comme un acquis social

« Désormais, quand je viens à New York, je ruse en planifiant un townhall, une grande assemblée publique au siège local, pour que les équipes n’aient d’autres choix que de revenir au bureau, confie le président-directeur général d'un géant français du divertissement. À un moment, on sait qu’il va falloir dire stop ! On attend juste que des concurrents sautent le pas pour ne pas se jeter les premiers à l’eau.» De ce côté-ci de l’Atlantique aussi, au siège parisien de Sanofi, tout près de l’Arc de Triomphe,tous les moyens sont bons pour faire revenir les salariés. La Big pharma, qui avait signé il y a deux ans un accord de télétravail impliquant une présence au bureau 50% du temps, mise aujourd’hui sur un brunch gratuit tous les vendredis pour appâter ses équipes... 

Townhall et brunch : les remèdes trouvés par ces deux fleurons du CAC 40 révèlent un syndrome qui frappe de plus en plus de grands patrons : la saturation face aux mesures de télétravail généralisées depuis la pandémie de Covid 19. « Passer plus de trois jours en dehors du bureau joue sur la productivité, mais surtout sur l'innovation !, soulignait au Figaro TV, il y a un an déjà, Arthur Sadoun, le PDG de Publicis. Et les jeunes ne progressent pas. Il ne faut pas continuer à avoir peur de dire aux gens de revenir au bureau.» Depuis, d’Axa à Ubisoft, les patrons…

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