DIRECT. Guerre entre Israël et le Hamas : l'armée israélienne dit avoir frappé "plus de 400 cibles" dans la bande de Gaza depuis vendredi
"Plus de 400 cibles" ont été frappées en deux jours. L'armée israélienne continue de bombarder la bande de Gaza dimanche 3 décembre, après la fin de la trêve humanitaire vendredi matin qui a permis la libération d'une centaine d'otages détenus par le Hamas, en échange de celle de 240 prisonniers palestiniens en Israël, et facilité l'accès de l'aide humanitaire à la bande de Gaza. Suivez notre direct.
Des centaines de personnes manifestent à Tel-Aviv pour la libération des 137 otages du Hamas. Quatre ex-otages se sont adressées par retransmission vidéo à la foule pour raconter leurs conditions de captivité. "Nos filles ont vu des choses que des enfants de cet âge, ou de tout âge, ne doivent pas voir", a déclaré Danielle Aloni, 45 ans, relâchée le 24 novembre avec sa fille de cinq ans.
Une frappe israélienne fait au moins sept morts à Rafah, selon le Hamas. Une frappe à l'aube ce matin a fait au moins sept morts dans le secteur de Rafah, à la pointe sud de la bande Gaza, près de la frontière avec l'Egypte, a indiqué le gouvernement du Hamas. Un bilan que franceinfo ne peut confirmer, faute de vérification indépendante sur place.
"Des barrages de roquettes" tirés sur Israël. La branche armée du Hamas et celle du Jihad islamique affilié ont annoncé avoir tiré samedi "des barrages de roquettes" visant plusieurs villes d'Israël, dont Tel-Aviv. De son côté, l'armée israélienne a fait état de "plus de 250 roquettes" tirées et de deux soldats tués samedi, les premiers depuis la reprise des combats.
"Trop de Palestiniens innocents ont été tués", affirme la vice-présidente américaine. "L'étendue de la souffrance ainsi que les images et les vidéos qui nous viennent de Gaza sont dévastatrices", a déclaré la vice-présidente américaine Kamala Harris depuis la COP28 à Dubaï. Et d'ajouter: "Israël doit en faire plus pour protéger les civils innocents". "Je pense qu'on est à un moment où les autorités israéliennes vont devoir définir plus précisément leur objectif et l'état final recherché", a aussi dit sur place le président français Emmanuel Macron hier, estimant que la "sécurité" d'Israël ne pourra être garantie si elle "se fait au prix des vies palestiniennes".