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Il sera 21 heures en France ce lundi 22 septembre quand Emmanuel Macron montera à la tribune des Nations unies. Devant ses homologues du monde entier, le président français va reconnaître l'État de Palestine. Dimanche soir, sur les réseaux sociaux, le Président a défendu son choix, arguant que "ce que veut la France, c'est la paix, un cessez-le-feu immédiat, que les 48 otages soient libérés sans délai".
"C'est principalement symbolique tant que cela n'est pas mis en œuvre"
Avant la France, déjà quatre pays ont franchi le pas. Vers 15 heures hier, sur ses réseaux sociaux, le Premier ministre du Canada en informe le monde et reconnaît officiellement l'État de Palestine. À peine quelques minutes plus tard, c'est au tour du Royaume-Uni. S'ajoutent aussi l'Australie et le Portugal. En 48 heures, 10 nouveaux États ont reconnu l'État de Palestine. Des reconnaissances qui, à court terme, sur le terrain, ne changent rien.
"C'est principalement symbolique tant que cela n'est pas mis en œuvre. Aujourd'hui, on le voit sur les images, la population palestinienne n'a pas d'État sur lequel elle a le contrôle", pointe Johann Soufi, avocat spécialiste en droit international. Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a salué un pas important vers une paix juste et durable. De son côté, Benyamin Nétanyahou rejette fermement ces démarches.