Roland-Garros: Rafael Nadal, la fin qui ne dit pas encore son nom

Dans les allées de Roland-Garros, le frisson de l’impatience se promenait sous les nuages depuis des heures. Celui qui d’ordinaire court les jours de finale. Rafael Nadal allait briser les liens d’acier de sa statue pour retrouver en muscles et en rugissements le court Philippe-Chatrier 722 jours après sa dernière apparition, lors sa quatorzième finale victorieuse en 2022, avant que sa carrière n’avance avec des pointillés traînés comme des boulets. Cuirasse de gladiateur fendue, mais cœur toujours épris d’empoignades, il poursuivait le désir ardent de partager un ultime frisson.

L’heure était arrivée. Avec tous les éléments du décor. Les petits pas avant l’entrée sur le court, la main droite levée qui fouette l’air. Le regard qui va se percher jusqu’au dernier rang. Les bouteilles alignées, les sauts enchaînés pendant le tirage au sort et le sprint dragster vers la ligne de fond de court pour brûler la terre, faire monter la température, donner le rythme avant l’échauffement. Le bandeau…

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