Si vous n’étiez pas devant votre télévision jeudi soir pour assister au succès des Bleus contre Israël (1-4), vous pourriez penser avoir raté une belle partie des hommes de Didier Deschamps. Avec des buts, du spectacle et une démonstration de force. C’est en (grande) partie faux. À défaut d’être séduisants, dans l’ambiance morose de Budapest, avec un stade aux tribunes vides (2226 spectateurs) et face à un adversaire très faible, les vice-champions du monde se sont montrés sérieux et appliqués. Le minimum syndical face à un adversaire de petit calibre.
« C’est le type de match où l’adversaire a tout à gagner et nous tout à perdre, tranche le sélectionneur, heureux de débarquer lundi à Bruxelles pour le prochain match contre les Belges avec deux victoires en trois rencontres dans cette Ligue des nations. Quand on gagne, l’adversaire est faible, et quand on perd, on est nuls. » Une analyse pas totalement vraie… ni fausse non plus, soyons honnêtes. Dans…