Pas le temps de souffler. Vendredi, place Vendôme, Emmanuel Macron mettra la touche finale à l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Et, dès lundi, il dévoilera son projet sur la fin de vie, dans un entretien croisé aux quotidiens Libération et La Croix - le «en même temps» valant aussi pour les expressions médiatiques. Pour un président que l’on disait timoré sur les questions sociétales, voilà un diptyque tout sauf anodin qui, qu’on le déplore ou s’en réjouisse, laissera une empreinte durable sur sa présidence. Ces marqueurs progressistes sont explicites et tangibles. Une même clarté se dégagera-t-elle de l’ensemble de ce second quinquennat macronien?
Voilà deux mois qu’Emmanuel Macron a changé son dispositif en remplaçant Élisabeth Borne par Gabriel Attal. C’est trop court pour exiger déjà un bilan, mais c’eût dû être suffisant pour provoquer un élan. Ce benjamin de tous les chefs de gouvernement, qui avait réussi à convaincre qu’on allait enfin remettre l’école à l’endroit…