DIRECT. Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron confirme que "rien ne doit être exclu" sur l'envoi de soldats
"Nous ne devons pas laisser la Russie gagner." Dans une longue interview sur TF1 et France 2, jeudi 14 mars, Emmanuel Macron a insisté sur la menace "existentielle" que représente la guerre en Ukraine "pour notre Europe et pour la France". "Si la situation devait se dégrader, nous devons être prêts et nous serons prêts", "rien ne doit être exclu", a-t-il encore répété, deux semaines après ses déclarations controversées sur un éventuel envoi de troupes alliées en Ukraine. Suivez notre direct.
L'opposition réagit au discours. "Le président fait peur", a dénoncé Jean-Luc Mélenchon, le leader de La France insoumise. Selon le dpéuté RN, Laurent Jacobelli, Emmanuel Macron a été dans "l'incapacité de rassurer". "Souffler sur les braises d’un potentiel conflit mondial à des fins électorales, non", a regretté le président des Républicains Eric Ciotti.
La Russie et l'Ukraine disent avoir abattu plusieurs drones ennemis. Sur Telegram, le ministère russe de la Défense rapporte avoir détruit cinq drones ukrainiens et neuf missiles au-dessus de la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine. Deux autres drones ont été neutralisés au-dessus de la région de Lipetsk, située à environ 400 km au sud de Moscou, selon le gouverneur régional, Igor Artamonov. Parallèlement, les forces de l'air ukrainiennes accusent Moscou d'avoir lancé dans la nuit 27 drones et huit missiles contre l'Ukraine. Ils ont tous "été détruits", selon la même source.
• L'Ukraine appelle à rejeter le résultat de la présidentielle russe. La diplomatie ukrainienne a exhorté dans un communiqué "les Etats étrangers et les organisations internationales à ne pas envoyer d'observateurs internationaux pour participer à une énième farce que le Kremlin fait passer pour une élection présidentielle" et à ne pas en "reconnaître les résultats" du scrutin qui se déroule de jeudi à dimanche.
• Scholz, Tusk et Macron en sommet à Berlin. Les dirigeants allemand, polonais et français se retrouvent vendredi à Berlin pour une réunion sur l'aide à l'Ukraine placée sous le signe de l'apaisement. Olaf Sholz et Emmanuel Macron n'auront pas trop du tête-à-tête prévu à la mi-journée pour lever les malentendus après leurs échanges acerbes qui ont suivi la conférence de soutien à l'Ukraine organisée à l'Elysée le 26 février.