Où sera Marine Le Pen la semaine prochaine ? Dans l’Hémicycle ou devant le prétoire ? Le procès relatif aux assistants parlementaires du RN au Parlement européen commence en même temps que la session à l’Assemblée nationale. Là, son sort est entre les mains de la justice ; ici, c’est elle qui tient entre ses mains le sort du gouvernement. Sera-t-elle condamnée ? Va-t-elle censurer le premier ministre ?
Auprès de la présidente du groupe RN, on reconnaît que les trois demi-journées d’audience hebdomadaires pourront créer un conflit d’emploi du temps, d’autant que la députée du Pas-de-Calais a décidé d’être la plus assidue possible à son procès. Mais on s’interdit d’y voir une entrave politique. « On ne va pas se mettre en apnée sous prétexte du procès », prévient un dirigeant lepéniste. Au contraire, l’idée est de montrer que l’action du premier parti de France n’est pas contrainte par l’agenda judiciaire. Paradoxalement, l’enjeu…