Cinéma, séries, danse, théâtre… Le handicap se banalise

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Le tableau de Lucky Love était un des plus beaux de l’ouverture des Jeux paralympiques. Gonzalo Fuentes/Pool via REUTERS

DÉCRYPTAGE - Après une cérémonie d’ouverture des Paralympiques orchestrée pour changer le regard sur «l’autre», la rentrée se veut aussi très «inclusive» dans les arts.

Mercredi soir à l’ouverture des Paralympiques, en veste et bijoux blancs choisis par Pharrell Williams pour Louis Vuitton, Lucky Love a chanté My Ability, une adaptation de son tube Masculinity. Son tableau était un des plus beaux de la soirée. Le plus osé aussi avec ce baiser, moignon contre moignon, avec l’une des danseuses. La vision du reste d’un membre amputé a pris à la gorge ceux qui découvraient Lucky Love, mais très vite, cette malformation a été oubliée tant le chanteur est à l’aise avec son corps. Avec ses faux airs de Freddie Mercury et son vibrato langoureux, Lucky Love a séduit les 10 millions de téléspectateurs. Déjà en tournée cet été aux États-Unis, à Londres, à Berlin, Lucky Love a déchaîné les foules.

Né sans bras gauche il y a trente ans à Roubaix, Luc Bruyère de son vrai nom est un des nouveaux espoirs de la scène musicale française à l’export. «Ce bras ne m’a jamais manqué, car je ne l’ai jamais perdu», dit-il. De cette difficulté, il a fait une force. Comme les athlètes…

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