C’était il y a six ans déjà, à l’ombre des splendeurs de la cité médiévale de Carcassonne.
Six hommes et une femme, âgés de 24 à 35 ans, sont jugés à partir de lundi et jusqu’au 23 février à Paris par la cour d’assises spécialement composée. Tous étaient liés à Radouane Lakdim, qui, le 23 mars 2018, a assassiné quatre personnes, dont le gendarme Arnaud Beltrame, et en a blessé seize autres à Carcassonne et à Trèbes (Aude). Le terroriste, connu des services spécialisés et qui se proclamait soldat de l’État islamique, a été tué le jour de l’attentat. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique, mais l’enquête n’a pas permis d’identifier de liens opérationnels entre le tueur et l’organisation terroriste.
En l’absence du terroriste, le procès donnera bien sûr l’occasion de revenir sur les conditions de ces attentats au cours duquel Radouane Lakdim, délinquant âgé de 36 ans et issu d’une famille d’origine marocaine, a frappé des cibles qu’il connaissait bien, proches de son lieu d’habitation…