Il fait la une du Point, après avoir fait celle du Figaro Magazine et de plusieurs quotidiens ; privilège rare dans une période où, dit-on, les politiques ne font pas vendre. Dans les premiers baromètres de popularité parus depuis la formation du gouvernement Barnier, il s’est envolé d’une bonne dizaine de points ; et c’est le seul parmi l’ensemble des personnalités politiques. Il y a bien un phénomène Retailleau.
Le ministre de l’Intérieur bénéficie certes, d’abord, d’un effet notoriété. Il a beau être devenu député il y a trente ans, sénateur il y a vingt ans et président de groupe il y a dix ans, avoir présidé un département (la Vendée), puis une région (les Pays de la Loire), avoir été candidat à la présidence de LR et avoir été recordman des matinales politiques, Retailleau restait un inconnu pour la plupart des Français. Avoir décroché le portefeuille régalien le plus exposé à l’actualité lui a permis de passer de l’ombre à la lumière.
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