L'éditorial du Figaro: «La France qui dégringole»

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Vincent Trémolet de Villers. Le Figaro

L'ÉDITORIAL DU FIGARO - Quand les caisses sont vides, que le travail s'insère entre les vacances, les week-ends et les RTT, que les règles sociales et environnementales découragent les énergies créatrices, le modèle s'épuise.

Choose France, deux mots anglais pour camoufler, dans le décor somptueux d'un pays qui fut grand, un triste rétrécissement. Débat Attal-Bardella et peut-être Macron-Le Pen pour faire oublier, dans la fièvre des slogans, la passion du jeu médiatique, le vide des caricatures, une situation économique et sociale proche de l'auto destruction. En 2003, Nicolas Baverez publiait La France qui tombe, constat accablant sur notre dette, nos déficits, notre bureaucratie. Aujourd'hui, Jérôme Fourquet, dans une note pour Le Figaro qui fera date, décrit la France qui a dégringolé. Il y a vingt et un ans, le poids de la dette publique, ramené au PIB, atteignait 63%, aujourd'hui nous en sommes à près de 110%. La vérité que décrit le politologue est implacable : ceux qui se sont succédé au pouvoir ont choisi de ne pas remettre en cause un modèle politique qui a sacrifié la production à la consommation.

Ces champions français qui passent sous pavillon étranger

Dans cette grande fresque des quarante dernières années défilent les usines qui ferment, les entrepôts…

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