Roland-Garros : «Elle cogne dur»… Quand la 3e mondiale se montre élogieuse vis-à-vis de Loïs Boisson

Jessica Pegula ne rejouera pas un quart de finale à Roland-Garros, trois ans après son premier et unique. La faute à Loïs Boisson, l’épatante Française qui, du haut de sa 361e place mondiale, s’est imposée ce lundi sur le court Philippe-Chatrier (3-6, 6-4, 6-4).

Une adversaire que l’Américaine découvrait, comme beaucoup d’autres observateurs étrangers qui ne s’étaient pas encore penchés sur le cas de la wild-card hexagonale. «Je ne pense pas pour autant que j’ai été si surprise par son jeu, mais je pense que le match a pris le cours qu’elle voulait obtenir», analyse Pegula. «Je pense que j’ai fait du bon travail au premier set, mais ensuite elle a mieux servi. J’ai aussi le sentiment qu’au premier set, elle a loupé toutes les amorties alors qu’après, elle les a toutes réussies. Je pense qu’elle a joué exactement comme j’imaginais qu’elle jouerait. Elle a un coup droit puissant, très lourd. J’avais un million d’opportunités que je n’ai pas saisies. Malheureusement, cela n’a pas été en ma faveur.»

Si elle continue à jouer aussi bien, je pense qu’elle va bien réussir sur terre battue. 

Jessica Pegula

À 31 ans, l’Américaine, 3e mondiale et finaliste l’an passé de l’US Open, ne manque pas d’expérience pour juger des forces et des faiblesses de son adversaire du jour, âgée elle de seulement 22 ans. «Elle insiste beaucoup sur son coup droit. Elle a une bonne couverture de terrain pour asséner son coup droit et jouer sur mon propre coup droit. Et effectivement, elle cogne dur. Elle peut aussi avoir recours à des amorties, à des slices. Elle est rapide, c’est comme cela qu’elle peut engranger des points, ce qu’elle a très bien fait aujourd’hui.»

Une panoplie assez complète, donc, aux yeux de Pegula, à laquelle est venu se greffer aussi un aspect mental, avec la confiance qui anime Loïs Boisson en ce moment. «Elle a très bien joué. Je pense qu’elle a gagné beaucoup de matchs ces derniers temps, même si ce n’était pas au niveau WTA mais à un niveau inférieur. Mais peu importe parce qu’elle a engrangé des victoires et des matchs. Cela aide à des moments décisifs. C’est ce qui lui a permis de gagner aujourd’hui. Si elle continue à jouer aussi bien, je pense qu’elle va bien réussir sur terre battue. Je ne sais pas comment elle se débrouille sur d’autres surfaces. Certainement, cela pourrait être sa surface de prédilection, la terre battue.»