Attaque du fourgon pénitentiaire : une escorte insuffisante malgré la dangerosité de Mohamed Amra
«Le pire, c’est que nous allons le retrouver. En 100 ans d’histoire pénitentiaire, nous avons toujours retrouvé, ceux qui s’étaient évadés. Même Rédoine Faïd. Nos agents sont morts pour rien». Au sein de la pénitentiaire, les images de l’attaque mortelle au péage d’Incarville ayant permis l’évasion de Mohamed Amra, tournent en boucle. À l’écran, un fourgon avec à l’intérieur, outre le détenu, un chauffeur capitaine - un grade élevé pour une extraction - et deux agents, suivie d’une voiture avec également deux agents.
L’attaque est si violente que même Laure Beccuau, procureur en charge de la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO), affirme dans un premier communiqué que le principal mis en cause est un détenu particulièrement surveillé (DTS).
Mohamed Amra, dit «La Mouche», disposant d’un bon pedigree de délinquant, soupçonné de meurtre, au point de mobiliser la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, n’était pas répertorié comme tel…