En Corse, les nationalistes connaissent leur première défaite depuis dix ans
Poing levé vers le ciel, grand sourire, François-Xavier Ceccoli, le candidat divers droite de la deuxième circonscription de Haute-Corse, savoure sa victoire dimanche soir, sur les épaules de ses soutiens. La scène de liesse est à la hauteur de la secousse sismique ressentie par la majorité territoriale nationaliste. Avec ce succès de plus de 4000 voix, face à Jean-Félix Acquaviva, le député sortant autonomiste, l’ingénieur de 55 ans vient de mettre fin à dix ans de victoires électorales des autonomistes, depuis leur accession à la tête de la région en 2015.
Un tremblement de terre dans le paysage politique insulaire qui met fin aussi à l’hégémonie du mouvement Femu a Corsica (Faisons la Corse), dirigé par Gilles Simeoni, le président de la collectivité de Corse. Au point que la réélection de Michel Castellani (Femu a Corsica) et Paul-André Colombani (Parti de la nation corse), deux députés sortants autonomistes, est presque éclipsée par cet échec.
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Les autonomistes avaient pourtant tout remporté…